La Cour d’appel de Bouaké a fait sa rentrée solennelle de l’année judiciaire 2022-2023, mercredi 16 novembre 2022, dans la salle d’audience de la cour d’appel de Bouaké sise au sein du tribunal de première instance de ladite ville en présence du directeur de cabinet du Garde des Sceaux du ministre de la Justice et des Droits de l’homme, BERNARD KOUASSI, représentant le ministre SANSAN KAMBILE.
Cette audience de rentrée marquait à la fois la fin de l’année judiciaire 2021-2022 et le début officiel des activités de l’année judiciaire 2022-2023. Elle a été l’occasion pour le premier président de cette juridiction de second degré, le magistrat hors hiérarchie, KPLY Désiré, et le procureur général, Koné Bernard, de dresser le bilan de l’exercice écoulé et d’envisager les perspectives de l’année qui débute.
Ce bilan fait état de 888 décisions rendues contre 862 l’année écoulée (2022-2023) toutes matières confondues, sur un total de 1055 affaires qu’elle avait à traiter, soit un taux de traitement de 84%. Le premier président de la Cour d’Appel de Bouaké s’est dit convaincu que beaucoup d’efforts restent à accomplir malgré cette « bonne performance » réalisée. Notamment, au niveau de la qualité des décisions rendues, qui reste un défi constant, et la célérité
Notons aussi que cette audience a été marquée par la prestation de serment et l’installation officielle dans leur fonction de cinq magistrats qui faisaient leur entrer dans la grande famille des avocats généraux.
Il s’agit de KACOU TANO, EYOREKON BOKO EMMANUEL, tous deux présidents de chambres, ANGAMAN AKPENAN JEAN-BAPTISTE, conseiller, NIMBA N’GUESSAN ELLA MIREILLE epse KOUASSI, SAHI GBONGUE, tous deux avocats généraux près la Cour d’Appel de Bouaké et FIENI JEAN-BAPTISTE, juge d’instance.